Un prof en France textes 1 A 5

Publié le par JALLA

Texte 1

LES PILLIERS DE MON BONHEUR

 

Il est six heures.Mon téléphone me tire de mon profond sommeil.Quatre bières à K-ramel la veille.C'est ELLE qui m'appelle.ELLE est en route pour l'aéroport.Projet farouche de me rencontrer avant mon départ pour la France.Il y a moins d'un mois,Elle a vidé son sac par un simple email.Quelques lignes bilingues rédigées depuis la république voisine. Mon EGO puni.Adieux échangés.On ne regrette rien.Ainsi va la vie.L'eau de la mer effaces les pas des amants d'hier.Je t'achèterai des vetements et sous-vetements neufs pour ce voyage,comme promis.Restons amis. Tu le fais pour les autres ex.Pourquoi pas moi.

Je tiendrai ma promesse.Seule note positive du message.

Le cell sonne et sonne.Je suis en route.Mensonge.Reproches féminis.Je ne suis pas une EPAV.Je m'amuse à l'entendre.La journée ne pouvait pas mieux commencer.Je te dis, Charlito, que je ne suis pas une....Je n'ai jamais rien dit de tel..Le cell de mon amie sonne.C'est toujours ELLE. Un mauvais zombi.Une pongongon.ELLE ne läche pas prise.ELLE temp♪te .Je gagne du temps.à na pas répondre.Tap-tap.Taxi.Un poiicier nous prend en chasse.Le conducteur le sème.Belle journée.

ELLE est une bonne AME.Malgré ses défauts.Nous en avons tous.Les miens sont uniques.Mais, suis pas égoiste.ELLE a rédigè cet email sans ses lunettes.J'y suis.Je descends .G♪nè.Embarrassé.Nos mains se touchnet vite ,se choquent qu'on aurait dit des boxeurs avant le premier round.

ELLE VIDE MON SAC. Traduction différente.ELLE défait mon sac pour disposer ce qu'elle m'a acheté.Les deux sont là;l'une arrangeuse d'hier,l'autre arrangeuse du jour.Je supervise.Non, j'assiste.Vous avez des cartes de recharge pour mon V...?ELLE s'en charge.Un appel.V...je pars .BB, tu vas me manquer.V... avait vidé son sac il y a deux ans.Est revenue.Je les laisse toujours revenir.Je suis l'Amant bon Coeur.Je me suis éloigné pour mieux parler.Respect.Irrespect bridé.Gestion de la foudre du regard d'Elles.Mon Amie ne m'a jamais caché ses sentiments pour moi.Se zanmi m li ye!Ne riez pas!Je ne suis pas sujet du royaume Prudhommien.Je suis Le Jal.Je fais les choses à ma manière.Jallement Jallistiquement..

A s'éloigner,on saupoudre la jalousie,mais on ne la détruit pas.Ton téléphone.Je la connais.ELLE cherche des traces de ma correspondante,la trouve.On ne cache pas ses sentiments.Les plis du visage.Les rides-bébé.Les sourires faux...tout nous trahit.Nous vend chez le Bizango.Nou mele.Adje manman! Le 08 juin,c'est loin derrière.Presqu'un mois.On ne change pas beaucoup en un mois.Pour preuve,je ris de ses plis.De mon calme.De mes regards qui fuient à la rencontre de ses yeux.L'eau remonte toujours aux lèvres.Elle engendre des amours clonés.Sur ceux du Passé.Jallllllll......reviens sur terre!C'est fini.Finito! f-i fi n-i ni .Fini! Al kwè sa! Le ciel est beau.Ces quelques nuages viennent du coeur. De nos coeurs.

Je pars me renseigner.Une 4x4 suspecte ralentit à ma hauteur.C'est un ancien camarade de classe.Il est à la DCPJ.Tu pars.Oui.Bla bla au passé.Quelques nouvelles d'amis communs, de nos familles.Elles sont juste en face.Elles se disent quoi?Elles sont traversées par quoi?Savoir? M pa bwè luil.Stiven aurait peut-♪tre esayé.Moi non.Leurs éclats de rires suffisent.Ce sera ma boisson énergisante pour ce matin.9 heures de vol et une salle de transit-prison m'attendent.

Elles ne s'aiment pas beaucoup.L'une avait ce que l'autre n'avait pas à cause de certaines barricades.L'autre a ce que l'autre souhaiterait garder.Mais , elles se parlent comme des soeurs.

Je suis heureux et triste.Heureux de savoir que l'Argentine prend une déculottée.Triste de partir.Haiti et Gonaives et mes amis me manquent déjà. 4 à zéro.Quelle t♪te fait Félix? Il s'appelle Félix , mais pas heureux ce matin.

Je prends congé d'elles, de ces femmes qui sont ce matin les pilliers de ma fierté et pour lesquelles j'aurai la plus grande Gratitude.Les quolibets attendent N... à la fac.Et pour S....?Un mélange de ......je ne sais pas trop. Ne devinons pas.Je sais seulement qu'elle a été contente de me revoir,de lire dans mes yeux un peu de trouble.

 

 

Charlito LOUISSAINT,23 juillet 2010

 

 

Texte 2

 LOIN DES MIENS

Je me suis isolé pour parler comme avant. Trop d’oreilles dans la salle d’attente. Je salue les autres. Je nargue les fans de l’Argentine Messi bidon d’or du Mondial. Félix doit sortir de ses gonds en me lisant.

Le gros oiseau vole. La peur gagne les tripes. Un instant. Je pose le bandeau sur les yeux. Je ne dors pas. Mes pensées vagabondent. Au féminin singulier. Au féminin pluriel. Nouch prend un s. ne zone de turbulences met fin à cette douce évasion. Je pense aux nids de poules de nos routes nationales.

Dans quelques heures l’inconnu. J’y pense un peu. Juste un peu. Le futur je le dessine chaque nuit au crayon. Et mon crayon me manque. Terriblement. Un sandwich, monsieur ? Du jus d’orange ? Du Coca ? Juste de l’eau. J’ai déjà soif. Soif d’étreintes. Soif de mots que j’ai laissés  là-bas. La mélancolie  me monte à la gorge. Il faut la noyer. La renvoyer aux ténèbres des ventres. L’amour tiraille mes tripes. Ce trip fait long. Les objets de mon amour sont loin derrière.  Chaque seconde les éloigne de 9 kilomètres. Tout passe à la vitesse du son et seule Haïti demeure. Gonaïves, ma terre salée sucrée.

On survole PAP. Ce n’est plus Port-au-Prince mais Point à  Pitre .Je suis à Guadeloupe. Une grande salle. Des magasins. Un grand écran. Espagne vs Paraguay. La soirée des penalties. On sympathise un peu. Je connais déjà deux des 7 autres. Sondernyse est l’introvertie du groupe. Cette salle est une prison. Cette Cayenne doit se sentir traquée. Elle est la plus jeune du groupe mais aussi la grande inconnue. Elle n’a jamais été à l’Université d’été ni professeur dans une Alliance Française. On est dans une grande salle. Dehors la piste. Dehors la ville. Dehors la plage. Les belles femmes.  Bweson. Chacha. Mais on ne sortira pas.L es choix sont réduits. Imposés. Men tenten…

On baille. Cabicha. On baille à n’en plus finir.

On repart. Cet oiseau est plus gros. Un pigeon romain. Le trajet sera long. Couverture, oreiller, casque, dispositif multimédia. On est gâtés. Tout un traitement. Tout un feeling. On donne tout pour tuer le temps. De temps à autre je regarde par dessus bord.je zappe. Avatar retient mon attention. Je mange sans trop savoir quoi. On m’a arraché  à mes avatars, à ce brillant et savant plaidoyer pour l’environnement signé James Cameron. Je mange ma faim. Ne mets aucun nom sur les aliments. Tout est frenchie. Mes papilles tombent des nues. Je reviens au film. Le termine. Bois un coup de rhum, Ecoute du Miles Davis et m’endors. Je me réveille pour aller aux toilettes. Me rendors. Entre océan et ciel , on ne rêve pas. Les rêves c’est trop flou. Trop latent pour intéresser nos psychanalystes. Il doit exister  un tchala des rêves survenus en avion durant un vol. Kot grann mwen ta soti vin banm yon loto. Elle va souvent faire gagner mon oncle. Pitit pitit,pa pitit. La ségrégation post mortem.

On introduit Paris en trois langues. Paris sur la scène. Paris et sa Seine. Paris et ses monuments et son musée et ses institutions. Paris capitale de la civilisation francophone. On atterit. Applaudissements. Bat men ankouraje chen. J’ai brusquement envie d’être pilote. Piloter les gros oiseaux. Piloter les projets. Les humains.

On récupère nos bagages. Dehors, il fait froid. On attend les Cubains. Vichy nous attend tous.

 CHARLITO LOUISSAINT.

 

 

sujet 3

premiere  nuit  vichyssoise

 

 

On roule depuis 2heures et 30 minutes. Je n’ai eu le temps de qu’un vignoble et un cours d’eau qui va tranquille son chemin. Le reste du temps, j’ai dormi. Rideau tiré, je me suis livré à Morphée.

On fait une pause pipi. C’est la moitié du trajet, annonce Julie. Repos-fatigue pi rèd.

19 heures 30, on est à Vichy. Un petit troupeau de gens attend sur le gazon du Cavilam. On saura quelques minutes plus tard qu’il s’agissait de nos familles d’accueil. Vichy est une très belle petite ville française, en plus très calme .Et historique.

Madame Valencia et sa Renault Mégane sot là à m’attendre. Hubert, son mari n’est pas venu. Elle frise la soixantaine. Charline-Charlito, on était faits pour se connaitre. Sa phrase accroche.3 km le long du parc et de l’Allier et on est au chaud. Les présentations arrivent. Hubert d’origine espagnole, un couple catalan (un historien et sa compagne, prof d’anglais), Oleg le russe et un Chilien. On est sauf Hubert dans le même panier. Charline est notre mère française. Je vais dans ma chambre située au premier. Je range quelques affaires sur la petite table de travail, dans l’armoire et sur le lit. Il est 20 heures 30.On passe à table. Sur la cour, près de la piscine. Je suis surpris de voir le Soleil encore si gai. Encore à l’œuvre. On dirait qu’en France, il se déplace plus lent. Galilée m’en veut. C ‘ est la Terre qui se déplace. Je pense aux jamais dodo de mon pays. Si yo te gen sole  jouk 10 ze nan aswe, ala lobey ki ta fet .

A table, on parle de tout. De la Catalogne, du Barca .de la Russie, la mafia russe en France, de Stalingrad la ville d’où vient Oleg, du Chili et de ses nombreux sismologues et d’Haïti et du drame du 12 janvier écoulé. A 4heures 30 de la capitale, on n’est pas coupé du reste du monde. Les Valencia sont informés. Ils savent un peu de tout. Ils savent que le mot Reconstruction sonne un peu faux aux oreilles des dirigeants du monde.

En France, Haïti est presque déjà chez les antiquaires. C’est le Tour de France. L’affaire Bettencourt-Woerth. C’est la Coupe du monde et la face humiliante des Bleus. Haïti et ses malheurs oubliés. Enterrés. Non, ces gens pensent à nous même si les politiques ont les yeux tournés ailleurs. On est dans les fosses. Pas à Marianne.

21 heures 30, il fait encore clair dehors. Le soleil est enfin las de me saluer. Il s’incline et va faire sa petite sieste.

Je prends congé de mes hôtes. La salade niçoise, le pain, le fromage et les fruits. Très bon.

Je vais me laver. WC bleu, papier rose, céramique aux motifs colorés. Des couleurs pour gérer ma fatigue. Je suis à mon aise dans ce festival harmonieux de couleurs. Je ferme. Je remets mes bas. J’écris quelques mots-repères. Des balises pour vous raconter mon histoire. Mes souvenirs. Je me mets au lit et je pense à ceux que j’aime. Ils défilent dans le noir. Noire douleur que de dormir seul.

Texte 4

Les premières activités pédagogiques

          La nuit a été assez froide. Du 23 degrés .Il est 6 heures 40.Pas assez de temps pour prendre ma douche. On passe à table dans 5 minutes. Ce matin, je découvre la confiture de pêche. Délicieux. Sublime.

          L’équipe de France, l’attitude de Domenech a été au centre des discussions. Oleg est très branché foot.

          Je prends ma douche à 7 heures 20. Je pars avec le couple espagnol, en voyage d’études comme moi. Ils vont aussi au CAVILAM. Que du beau monde! C’est le podium des Nations Unies. Anpil  je chire d’Asie.

          M. Michel Boirond, le directeur, vient nous souhaiter la bienvenue. Il a le sens de l’humour, comme 80 pour 100 de français. Tous les profs en France sont là. Les Russes sont 35 sur 82. Les haïtiens seulement 8. Je fais la connaissance de Delphina, une angolaise. Yon fanatik, les jours qui viennent. Mes bagages enfantent un dico, un sac et  une carte d’étudiant.

          11 heures AM, M. Raymond Gevaert (un flamand), vice président de l’Association Internationale des Professeurs de Français nous présente sa conférence sur les nouvelles réalités et les enjeux de la langue française. Il est abondant, il maitrise bien le sujet. M. Boirond a du venir en personne pour mettre fin à cette belle conférence. Merci  Michel .Applaudissements chauds. Bis.Tris.

          Resto universitaire. On fait la queue. On rencontre des têtes de toutes les couleurs, de toutes les formes. Des TET BELEBEKAN.DES TET PEN BWAT> Il y en a partout. C’est le pigment qui change. On mange pour survivre. Les mets haïtiens nous manquent. Le tabasco n’y peut rien,

          Vite. Il faut aller au Collège les Célestins. Début du parcours en gestion des projets pédagogiques. Ces deux heures de cours sont un comble.

          On visite en compagnie de la belle Julie, et à pied, Vichy. Le Parc des Célestins. L’eau pétillante de la Source des Célestins. Le buste de Madame de Sévigné, une curiste célèbre. Allier –Plages. Le Congrès-Casino. Les Chalets construits par Napoléon III pour épouse et fanm deyò. M dakò, tout fanm se fanm. Le quartier de la Résistance. La source aux eaux puantes.

          Fatigue. Heureusement qu’il y a à nous attendre le verre de l’Amitie.Ca se termine à 19 heures 45.

          Apre bal tanbou lou. Je marche 14 kilomètres au lieu de 3. Je suis allé dans le mauvais sens. Le couple espagnol a pris un chemin tout autre ce matin. Pas de parc, Pas de rivière, je cherche le pont introuvable. Mwen swe m chèch. Chut….Les Gonaïves n’ont pas à savoir que j’ai……que je me suis……

          Je rentre à 23 heures. Enfin. Ne me demandez pas comment. A table, il n’y a que moi. Et Hubert qui remplace sa femme, déjà bien au chaud. Je dine. Pas grave. J’ai un peu le reflexe-Angelo. Graisse à minuit. La nuit fut de courte durée. Je ris dans mon lit. Comment ai-je pu me………Chut. Morphée est jalouse.

 

Charlito LOUISSAINT

 

 

 

 

Le petit djègue appelle sa mère et ses fanatik J’ai dormi avec un billet de Charline sous mon oreiller. Pas un billet doux mais une invitation au déjeuner du jour suivant. 7 heures 45. Le billet semblait si doux que j’ai eu une panne d’oreiller. 7 heures 48, le bruit des pas d’Oleg me réveille. San benyen, je passe à table. Ce matin, j’ai cours au labo 100. Pas grave, j’ai assez de temps pour me «déboyer». C’est Hubert qui se charge de me conduire au CAVILAM. Avant le cours, je raconte aux autres ce qui m’est arrivé hier soir. Mélanie l’a su avant les autres. Je suis passé devant chez elle trois fois de suite. Elle a essayé de m’aider. Vainement. Je n’en reviens pas. Ils n’en reviennent pas. 14 kilomètres entre Vichy- Abrest- Vichy- Abrest avant de rencontrer Hubert, parti à ma recherche. Je devrais réagir plus tôt, Charlito. Le bon côté des choses est que j’ai marché. Le cours a débuté. On crée chacun son compte edu20. Ma rapidité me permet d’utiliser Internet sur mon poste pour écrire à quelques amis dont Maques Michel, le directeur de l’Alliance française des Gonaïves. Koman on nèg fè viv Gonayiv ? Plaisanterie bien relayée. Elle a fait le tour de la ville. Maques comme tout haïtien a fait dans sa vie du radyodjol. Li pa bliye metye li. Poulet, pâtes et fruits. Une autre table, de nouvelles têtes à voir. Un cubain longiligne fit ma connaissance. Il a un visage d’Asiatique. Un Kout pitit ou un originaire de cette partie du monde que je ne connais pas encore. Je mange vite. J’ai un grand besoin d’euros. Barnate me conduit à la Banque Postale. On me change mes petits billets mais on refuse mes billets de 100 dollars. Un mois sera nécessaire pour réaliser cette transaction. On est à Vichy, pas à Marseille. On aurait dit la même chose à Labranle. Ne poussez pas plus loin la comparaison. Je m’offre une carte d’appel. Vous avez 1heure et 7 minutes pour les USA. 31 minutes pour Haïti. Manhattan avant Gonaïves, mon dictionnaire de la cupidité fait les choses à l’envers. C’est comme dans le Larousse, le divorce précède le mariage. Un vrai paradoxe. Maman. Une seule mère, un seul fils. Sa phrase préférée. Ma phrase djègue. Etre fils unique, ça paie presque toujours. Le seul problème est que je suis toujours Pachou, avec un petit koukou, un tout petit koulout. Elle vit aux USA depuis 1983, mais comment peut-elle croire que ca n’a pas bougé d’un pouce ? J’ai connu la graisse kabwa, l’huile de couleuvre, le bambou. Je suis Charlito et non Pachou. Je ne suis pas le roi dans ce domaine , mais quand même je mérite un podium olympique. Port-au-Prince, Gonaïves. Nouchy, ma chérie. Nouchy, mon amour. C’est la toute dernière. Tu me manques, Charlz... Men tinon. Apres Chachou, Caloulou, Carlos, Carl, Gros Koukou, Charles, Toto, CarlPecto, DJ Ito… ELLE aussi, partie le 8 juin, a sa petite minute de gratitude. La petite clientèle du koukou n’est pas négligée. Je suis un bon nègre. Un gason sérieusement sérieux. J’ai de la place pour tous, comme le bus du candidat. Il faut rentrer aux Célestins pour des cours avec une jolie sexagénaire et pleine d’humour. On travaille sur des projets qu’il faudra préciser plus tard. La clime s’est arrêtée. Les blancs s’en plaignent. Petite joie nègre. Le froid quitte les os. Raymond Gevaert finit sa conférence ou la reprend. J’y assiste avec la même concentration. Je voudrais qu’on me dise pourquoi des gens comme……….ont choisi de penser, d’écrire en français qui n’est pas leur langue maternelle. On applaudit. On sort et on met le cap sur une autre salle. Dégustation de vins et fromages de la région. Le fromage de St Nectaire pue le bouc mais est délicieux. Notre sagesse populaire a inventé le fameux bouche nen w pou w bwè……. Vin rouge, vin blanc, jus d’orange et Coca Cola. Fromage avec sssssss……. Fromage fait mikala w. On danse. Sondernyse est reine. La reine Soleil levée. Elle survole de sa classe cette soirée. Elle éclipse les cubaines et les dominicaines. Je suis son plus régulier cavalier. Elle a du goût. Elle n’est pas aveugle. Charline est venue. Terminé. Je rentre. Ce soir, on dine sans Nicolas. Le chilien. Il est toujours au LORD, les soirs. Je découvre le gâteau de fraises. Les espagnols s’en vont visiter des régions .Ils ont une carte. Comme moi, depuis ce matin. Avèk rezon. Je les retrouverai demain, pour entendre leur français aux accents catalans et leur sublimes interférences linguistiques u-ou, les de le pays de la dame (une prof d’anglais), le non mais oui de son mari (l’historien). Devant le petit écran, je profite d’un morceau de gâteau qui n’a pas preneur. J’attends le choc Hollande- Uruguay. On me sert Eric WOERTH. Fin de rencontre folle. Forlan est remplacé trop tôt. 3-2, l’Uruguay jouera la petite finale. Je vais dormir. Mes c….collent. Bòy!!!Eau chaude, eau froide.je me lave. Le sommeil vient difficilement. Pouki m te leve? de Charlito Louissaint

Publié dans litterature

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article